Le constat quelque peu pessimiste de cet article du journal Le Monde, publié à la rentrée scolaire, ne doit cependant pas faire oublier les expériences réussies ; et, après une décennie d’expérimentations diverses, il est possible d’en tirer des leçons.
S’il semble se confirmer que le fonctionnement d’un Pedibus peut difficilement reposer sur le bénévolat, peut-être faut-il maintenant que ce « service » soit pris en charge par les municipalités avec organisation de « lignes de Pedibus » comme des lignes de bus.
L’article signale qu’à Rungis « l’unique ligne fonctionne toujours grâce aux employés municipaux qui font le trajet tous les matins ». De même, je peux citer la ville de Marignier en Haute-Savoie, 6300 habitants, où sont scolarisés mes petits enfants ; depuis 2009 existent 2 lignes de Pedibus permanentes, créées par la municipalité, une troisième vient d’ouvrir à la rentrée. Les accompagnateurs sont rémunérés par la municipalité. D’après les informations données sur le site de la ville : L’inscription se fait en mairie sur présentation d’une attestation d’assurance responsabilité civile. Tarif : 10 euros pour un enfant, 15 pour deux et plus.
Pour sensibiliser les habitants un « Pedibus géant » avait même été organisé, auquel avaient participé élèves, parents et élus.
Un système simple où tout le monde est gagnant : sécurité pour les enfants qui prennent goût à la marche, parents déchargés de l’accompagnement, moins de voitures aux abords des écoles, donc moins de nuisances (bruit et pollution) pour la collectivité. (voir Lettre de Cyclopède n° 56 de mars 2012 et n° 57 d’octobre 2012 )
Volonté politique, engagement des associations de parents d’élèves, coopération des enseignants, il doit être possible d’organiser des « Pedibus qui marchent » …
Janine BOUCHERET
S’il semble se confirmer que le fonctionnement d’un Pedibus peut difficilement reposer sur le bénévolat, peut-être faut-il maintenant que ce « service » soit pris en charge par les municipalités avec organisation de « lignes de Pedibus » comme des lignes de bus.
L’article signale qu’à Rungis « l’unique ligne fonctionne toujours grâce aux employés municipaux qui font le trajet tous les matins ». De même, je peux citer la ville de Marignier en Haute-Savoie, 6300 habitants, où sont scolarisés mes petits enfants ; depuis 2009 existent 2 lignes de Pedibus permanentes, créées par la municipalité, une troisième vient d’ouvrir à la rentrée. Les accompagnateurs sont rémunérés par la municipalité. D’après les informations données sur le site de la ville : L’inscription se fait en mairie sur présentation d’une attestation d’assurance responsabilité civile. Tarif : 10 euros pour un enfant, 15 pour deux et plus.
Pour sensibiliser les habitants un « Pedibus géant » avait même été organisé, auquel avaient participé élèves, parents et élus.
Un système simple où tout le monde est gagnant : sécurité pour les enfants qui prennent goût à la marche, parents déchargés de l’accompagnement, moins de voitures aux abords des écoles, donc moins de nuisances (bruit et pollution) pour la collectivité. (voir Lettre de Cyclopède n° 56 de mars 2012 et n° 57 d’octobre 2012 )
Volonté politique, engagement des associations de parents d’élèves, coopération des enseignants, il doit être possible d’organiser des « Pedibus qui marchent » …
Janine BOUCHERET