Au delà de ces deux passerelles, l' approche est pour moi, différente car l' on se trouve alors plutôt dans des pratiques de cyclotourisme, de VTT, et de randonnées pédestres que dans des pratiques de déplacements doux en ville. Les aménagements peuvent être différents. lire la suite
Dans une première approche, je considère les berges du Cher dans sa partie urbaine. Je situe géographiquement ce tronçon d'aval en amont du Cher, de la passerelle de la glacerie (située au droit de la maison de retraite Domitys) à la passerelle du stade Saint-Jean.
Au delà de ces deux passerelles, l' approche est pour moi, différente car l' on se trouve alors plutôt dans des pratiques de cyclotourisme, de VTT, et de randonnées pédestres que dans des pratiques de déplacements doux en ville. Les aménagements peuvent être différents. lire la suite
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En ces temps où les problèmes environnementaux sont censés remettre en question nos modes de vie, les ateliers vélo solidaires viennent pleinement s'inscrire dans une démarche de développement durable qui est de lier l'environnement, le social et l'économique. C'est aussi l'esprit de la consommation collaborative qui anime ces ateliers. Mais qu'est ce qu'un atelier vélo participatif solidaire ?
" Les ateliers sont des lieux créés pour promouvoir l'usage du vélo en ville, en facilitant l'entretien et la réparation des vélos. Ils ont pour vocation de multiplier le nombre de cyclistes quotidiens en offrant la possibilité à tous d'acquérir un vélo adapté à ses besoins et de l'entretenir à moindre coût." (source : Panorama* 2011 des ateliers vélos participatifs et solidaires.) Les ateliers récupèrent des vélos, des pièces détachées, les remettent en état et les mettent à dispositions des usagers pour inciter aux déplacements à vélo en ville ! Ils peuvent être source d'emploi en insertion ou tout simplement d'apprentissage pour réparer son propre vélo. L'esprit associatif permet ensuite de tout imaginer, balades, animations diverses et variées. Nul doute que les nombreux commerces affichant malheureusement portes closes dans le centre-ville pourraient accueillir de tels ateliers et être des catalyseurs pour inciter les Montluçonnais à se remettre en selle ! A suivre ! *A télécharger sur www.heureux-cyclage.org Pour en savoir plus, quelques sites à consulter : www.velosolidaire.fr www.bicyclaide.org www.velocipaide.fr Laurent RAYON Les indigènes, cyclistes ou piétons, s’éclatent en grand nombre sur la « voie piétonne Montluçon-Néris », et en sont à coup sûr très contents...Et il est clair que la voie Montluçon Vallon aura le même succès...Mais savez vous que ces Voies Vertes sont inscrites dans le Schéma National des Véloroutes et Voies Vertes élaboré en 1998 et actualisé en 2009.. Savez-vous que ce même schéma positionne Montluçon au centre d’une voie Limoges-Moulins ? Savez-vous que l’AF3V propose la réalisation d’une voie Montluçon-Tours et/ou Auxerre via Bourges, dont Montluçon-Vallon n’est qu’un maillon permettant la jonction avec l’Eurovéloroute « La Loire à vélo »... Et savez-vous que quelques cyclopédiens qui se sont penchés sur ce schéma songent à relier Vallon à Néris en empruntant pour traverser Montluçon le lit du Cher réhabilité...et même, soyons fous, en imaginant un prolongement de cette voie verte vers les Combrailles, le cœur des Volcans d’Auvergne et Clermont Ferrand en empruntant, quand cela reste possible, l’ancienne voie ferrée de Gouttières..... Faut pas rêver, dit-on dans le poste.....mais si, mais si...et Cyclopède a, sans aucun doute, une deuxième jeunesse qui se profile. Michel CIBIEN Nous avons croisé récemment Camille, une jeune factrice en tournée, qui a bien voulu nous donner son témoignage sur l’exercice de sa profession au quotidien ; « Le vélo électrique. Ah, quelle belle invention pour les facteurs ! Exerçant la profession le temps de l'été, je savoure les progrès de la technologie depuis quelques semaines. Ma tournée : Désertines et ses multiples côtes. Bien que je sois jeune, le sport est loin d'être mon fort, et autant vous dire que j'étais quelque peu effrayée à l'idée de devoir franchir ces montées interminables. Je m'imaginais déjà poussant le vélo jaune tant bien que mal, lourd de ses sacoches pleines de courrier, sous le soleil tapant du mois d'août. Et à mon grand étonnement, il n'en est rien ! Que mes sacoches soient pleines ou vides, et je vous assure que la différence est notable, je monte les côtes sans effort, un vrai bonheur pour moi. Et entre chaque boite aux lettres, hop, un petit coup de pédale et je suis à la suivante. Les kilomètres défilent sans que je m'en rende compte. Quel gain de temps ! Et du temps, nous savons tous à quel point c'est précieux. Si je pense que le vélo électrique est le transport de demain ? Oui, oui, oui et encore oui. D'autant que le poids d'un vélo normal doit être largement inférieur à celui avec lequel je roule aujourd'hui, je n'imagine pas à quel point on doit se sentir léger sur le plat ou dans les côtes. Je rêve d'en posséder un en tant que particulier dans la mesure où mes trajets personnels sont pour la plupart sur de courtes distances. Comme je l'ai évoqué précédemment, Montluçon et son agglomération possèdent de nombreuses côtes que je ne peux faire avec un vélo normal. Et la question du poids sur le vélo, lorsque je voudrais faire les courses par exemple, ne se pose plus non plus. Le système est également très simple d'utilisation. La selle du vélo se bascule et je n'ai plus qu'à glisser la batterie ou à l'enlever pour la recharger. Le temps de batterie disponible est également excellent : je roule environ 4h par intermittences chaque matin, et la charge est quasiment encore pleine à la fin de ma tournée. A l'inverse d'une mobylette ou de n'importe quel engin à moteur, je ne provoque pas non plus de pollution sonore. Je vais vite, et en silence ! En bref, une petite révolution dans le monde du transport journalier qui, je pense, doit maintenant être démocratisée ! » Camille, 22 ans Je conseille vivement la lecture de Désobéir à la voiture par Les Désobéissants. Ce livre dénonce les méfaits de la voiture et propose un ensemble de pistes pour résister à la pression de la bagnole, notamment en ville. De très nombreuses statistiques, résultat d'études, actions militantes, ainsi qu'une riche bibliographie et de sites internet sont proposés. Deux chapitres nommés Accélérer le retour inévitable du vélo et Promouvoir la Vélorution nous intéresseront plus particulièrement : « Vendue comme un formidable outil de liberté, la voiture est devenue un fléau responsable de plus de quinze millions de morts et de blessés chaque année dans le monde, de la disparition accélérée des terres agricoles, de la fragmentation des espaces naturels, de la dégradation de notre environnement, de la multiplication de maladies respiratoires et de cancers, du déclenchement de guerres meurtrières pour l’accès au pétrole et de la plus grande menace actuelle pour l’espèce humaine, le réchauffement climatique. Devant l’incapacité des décideurs à sortir du tout-voiture, des militants écologistes inventent de nouvelles manières de résister, créatives, ludiques, humoristiques, ou désobéissantes. Contester l’omniprésence de l’automobile, c’est également s’opposer aux sports mécaniques, aux infrastructures routières, aux 4x4, à la publicité, aux salons de l’automobile... Désobéir à la voiture, c’est redonner vie à l’espace public, à la proximité et à la rencontre, ferments de toute contestation » Désobéir à la voiture - Les désobéissants et Xavier Renou. aux éditions Le passager clandestin (http://lepassagerclandestin.fr) Laurent RAYON Le constat quelque peu pessimiste de cet article du journal Le Monde, publié à la rentrée scolaire, ne doit cependant pas faire oublier les expériences réussies ; et, après une décennie d’expérimentations diverses, il est possible d’en tirer des leçons. S’il semble se confirmer que le fonctionnement d’un Pedibus peut difficilement reposer sur le bénévolat, peut-être faut-il maintenant que ce « service » soit pris en charge par les municipalités avec organisation de « lignes de Pedibus » comme des lignes de bus. L’article signale qu’à Rungis « l’unique ligne fonctionne toujours grâce aux employés municipaux qui font le trajet tous les matins ». De même, je peux citer la ville de Marignier en Haute-Savoie, 6300 habitants, où sont scolarisés mes petits enfants ; depuis 2009 existent 2 lignes de Pedibus permanentes, créées par la municipalité, une troisième vient d’ouvrir à la rentrée. Les accompagnateurs sont rémunérés par la municipalité. D’après les informations données sur le site de la ville : L’inscription se fait en mairie sur présentation d’une attestation d’assurance responsabilité civile. Tarif : 10 euros pour un enfant, 15 pour deux et plus. Pour sensibiliser les habitants un « Pedibus géant » avait même été organisé, auquel avaient participé élèves, parents et élus. Un système simple où tout le monde est gagnant : sécurité pour les enfants qui prennent goût à la marche, parents déchargés de l’accompagnement, moins de voitures aux abords des écoles, donc moins de nuisances (bruit et pollution) pour la collectivité. (voir Lettre de Cyclopède n° 56 de mars 2012 et n° 57 d’octobre 2012 ) Volonté politique, engagement des associations de parents d’élèves, coopération des enseignants, il doit être possible d’organiser des « Pedibus qui marchent » … Janine BOUCHERET |
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